Le confinement est très anxiogène, il me semblait difficile de documenter cette période avec des images, exacerbant le confinement, par des photos d’actualités, les files d’attente aux supermarchés, les visages masqués ou les rues désertes.
Confiné dans ma maison des Landes, j’ai voulu prendre le contre-pied de cette situation pesante en documentant un phénomène immuable: la renaissance de la nature en ce début de printemps.
Comme Perec et sa tentative d’épuisement d’un lieu parisien, j’ai tenté de décrire un lieu: mon jardin.
J’ai cherché dans mon jardin des indices de la persistance de la vie d’avant le covid en prélevant des objets et en les photographiant en studio en avec poésie et légèreté.